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Marché éco-responsable Troc plantes

Troc Plantes marque l’arrivée du printemps dans nos jardins

Organisé pour la 4e année consécutive, ce marché éco-responsable permet à chacun d’échanger des semis, des boutures, des graines et même des articles de jardinage, mais pas seulement…

Participants au marché troc plantes d'ArlacPossesseurs de grands terrains ou de petites cours, amateurs de jolies fleurs pour orner les balcons, ou encore véritables experts du jardinage, ils se sont retrouvés pour ce rendez-vous incontournable. Il y a ceux qui participent pour la première fois, comme Michelle. « Mon jardin n’est pas grand, explique-t-elle, mais je plante très serré ! » et elle ajoute « ici, je propose des plantes que les gens n’ont pas dans leur jardin ! » En effet sur son stand on peut trouver de la pimprenelle, de la consoude, de la presle, de l’estragon, des vendangeuses, des hellébores, de la marjolaine, et aussi des anémones du Japon, des campanules et de l’aubrétia. Ce marché est l’occasion de découvrir des espèces très diverses, d’y donner et d’y recevoir des conseils et de trouver des idées d’agencement ou d’associations. Et si l’on n’a pas de végétaux à échanger, on peut toujours faire du troc avec des fruits ou des légumes achetés sur le marché, juste à côté. Annie assiste assidument à cet événement depuis le début. Cette année, elle propose notamment des arbres de jade (une plante grasse d’extérieur), des Sanseveria (une plante d’intérieur), des plantes des tropiques ou encore des avocats qu’elle a elle-même fait germer. Marc, jardinier-paysagiste, vient ici pour la 2ème année. Il présente des plantes qui résistent aux conditions climatiques de la région : la chaleur, la sècheresse et le terrain, « la grave », qui retient très peu l’eau : Erigeron karvinskianus (sorte de petite pâquerette), Gaura lindheimeri (très utilisée dans les espaces publics et très résistante à la sècheresse), sauge rouge à petites feuilles, roses trémières, cerfeuil perpétuel, Saxifrage urbium (ou désespoir du peintre) qui produit de toutes petites fleurs. Il recherche également des plantes qui se plaisent ou se satisfont de ce type de terres. Chacun, selon ses besoins ou ses trouvailles, est reparti avec des petits trésors, plants ou graines de fruits ou légumes, pour compléter, embellir et transformer son coin de terre : iris, clivias, pommes de terre, fraisiers, sauge violette, thym, érigéron, escholtzia, courgette, ou encore muguet, giroflée, saponaire, framboisier…

Comment faire un bon compost avec Francis, guide composteur ?

Aujourd’hui, une tonne de déchets coûte 300 euros à traiter. Pour réduire nos déchets ménagers et produire de l’engrais naturel, il est très facile de fabriquer son propre compost. A l’occasion de Troc Plantes, Francis était présent pour nous expliquer la marche à suivre.

Dans le jardin

Pour démarrer un bon compost, on installe le composteur directement sur le sol dans le jardin. On démarre en couvrant le fond avec du “brun” (feuilles mortes, branchages…). Ensuite, on ajoute des couches successives de “vert” (constitué de tontes de pelouse et de déchets ménagers) et de “brun”. On complète également avec du carton ondulé dont les vers sont friands (fin de rouleaux de papier essuie-tout par exemple). Attention : il faut éviter les agrumes, très peu appréciés des vers de terre. Ces derniers (aussi appelés Aesinia fetida) viennent s’installer dans le compost spontanément. Si on le souhaite, on peut aussi se procurer des vers de fumier dans les magasins spécialisés dans les articles de pêche. Enfin, il faut brasser le compost régulièrement pour qu’il ne sente pas.

À l’intérieur

Pour ceux qui n’ont pas de jardin ou peu de place chez eux, mais qui souhaitent diminuer leurs déchets managers (épluchures, restes végétaux, restes de pâtes…), il est possible de fabriquer un “vermi-composteur”. Pour cela, il suffit de récupérer des caisses de polystyrène chez le poissonnier. On y découpe des trous dans le fond et on couvre avec une petite grille. Par-dessus, on place du carton préalablement humidifié, sur plusieurs couches, puis on y dépose les déchets ménagers. On referme avec un couvercle. Il faut laisser ainsi pendant 2 ou 3 semaines et vaporiser de l’eau régulièrement pour conserver l’humidité. Dès que la pourriture est installée, on y introduit des vers de pêche. Leurs déjections vont s’infiltrer par les trous et tomber dans le réceptacle. Le liquide récupéré peut être mélangé à de l’eau pour arroser les plantes : un engrais naturel, très riche et gratuit ! Ce procédé est totalement inodore, à partir du moment où ne donne pas de viande ni de poisson aux petits vers.

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